5 - page 16 - Les maisons françaises étaient marquées d’avance… Mais comment la civilisation mondiale en viendrait-elle, en contrepartie, à légitimer l'autre exode, celui de millions de croyants chassés de leurs terres et de leurs maisons en 1947par une assemblée de cerveaux gros comme des noisettes? En 1949, l'ex-Europe impériale était en outre entrée dans un corset serré, celui de l'Alliance atlantique: il s'agissait de lutter à armes égales, disait-on, contre l'expansion immaculée et qui paraissait irrésistible d'une sotériologie nouvelle, la soviétique. Au reste, le droit français avait été de tout temps moins asservi au symbolisme que celui d’aucun autre peuple. Jusqu’ici la France était moins France que chrétienté. Il n'en a pas moins fallu huit longues années pour que le pays de Descartes introduisît un décryptage rudimentaire du sacré dans la science diplomatique française. Quand la belle saison fut venue après le vote du budget, cette famille, véritable modèle des familles parlementaires de l’autre bord de la Manche, qui ont un pied dans toutes les administrations et dix voix aux Communes, s’envola, comme une nichée d’oiseaux, vers les beaux sites d’Aulnay, d’Antony et de Châtenay
Magne dit, de son côté : « La Pomme de terre vient dans tous les sols ; mais elle prospère très bien et donne d’excellents produits dans les terres franches profondes, un peu sablonneuses. L’instrumentation est donc aujourd’hui comme une langue étrangère qui serait devenue à la mode, que beaucoup de gens affecteraient de parler sans l’avoir apprise, et qu’ils parleraient en conséquence sans la bien comprendre et avec force barbarismes. La truffe est travaillée de différentes manières. Organisée par l’association Truffe 54 et le Comité des Fêtes, la fête de la truffe prend ses aises cette année sur quatre jours au lieu de deux. Les causes de dépigmentation de la truffe sont nombreuses. « De son côté, M. Aimé Girard dit : « S’il est, chez les planteurs de Pommes de terre, une habitude bien enracinée, c’est celle qui consiste à couper les tubercules de plant en deux ou trois fragments, de manière à obtenir d’un poids donné de semenceaux l’ensemencement le plus étendu possible. Au printemps, on divise une autre fois la terre, et souvent une troisième, en plantant les tubercules. D’autres fois on fait d’abord tous les trous, et on couvre les tubercules avec un coup de herse
Je terminerai cet exposé rapide par quelques conseils sur l'entraînement. Cet accompagnement est spécial aux rôtis de veau. Ce temps est nécessaire pour faire maturer le foie gras et lui faire développer tous ses arômes. Il en est une, écrite par un Allemand, accouru chez nous dès les premiers troubles de la Révolution, dans sa hâte de juger les coups et de respirer l’air enivrant de la liberté. Ils refusèrent et dirent : « Vous savez que nous recevons les commandes en tel manière que par nos serements nous ne les poons délivrer, mès que à ceulz qui les nous baillent. Nous ne saurions vivre sans les arbres. Orthez appartint d'abord aux vicomtes de Dax; elle fut sous la maison de Moncade la capit. ORTHEZ (H. D'APREMONT, vicomte d'), gouverneur de Bayonne sous Charles IX. Beau sel blanc, jambons (dits de Bayonne), plumes d'oie, flanelle ; teintureries, tanneries, mégisserie, etc. Sans doute y en avait-il de plus précoces : « C’est une chose étonnante, dit un auteur de 1695, de voir des personnes assez voluptueuses pour acheter les pois verts 50 écus le litron, » - or, 50 écus correspondent à plus de 500 francs de notre monnaie, - luxe fort rare assurément, même chez les princes ; ce n’est pas pour les « herbes potagères » que l’on faisait des folies : dans la dépense des cuisines du duc de Savoie, en 1700, les légumes ne figurent que pour 10 fr
Dans les derniers mois de sa vie, ma grand’mère et quelques dames de Combray, qui n’avaient jamais voulu faire même allusion devant leur professeur à cette femme, avec laquelle d’ailleurs il n’avait pas officiellement vécu et n’avait eu que peu de relations, songèrent à assurer le sort de la petite fille en se cotisant pour lui faire une rente viagère. Nul n’avait moins d’expérience que lui, - il n’en eut jamais ; - il était timide, naïf, confiant, un peu « gobe-mouches.» Lui aussi, il avait lu Balzac et il y croyait. On a même conseillé de les laisser en terre jusqu’au moment de les consommer ; mais dans nos climats, où règnent souvent des froids rigoureux et des neiges parfois si longues, il est moins aventureux de les arracher ; seulement il faudra le faire aussi tard que possible, excepté quand on craint des froids, des pluies continues, ou qu’on a besoin de rendre la terre libre pour l’ensemencemnt de la récolte qui va suivre. Souvent deux ouvriers sont employés à ce travail : le premier fait un trou, et quand le tubercule y a été placé par un enfant, il le remplit avec la terre qu’il enlève pour en faire un second
Magne dit, de son côté : « La Pomme de terre vient dans tous les sols ; mais elle prospère très bien et donne d’excellents produits dans les terres franches profondes, un peu sablonneuses. L’instrumentation est donc aujourd’hui comme une langue étrangère qui serait devenue à la mode, que beaucoup de gens affecteraient de parler sans l’avoir apprise, et qu’ils parleraient en conséquence sans la bien comprendre et avec force barbarismes. La truffe est travaillée de différentes manières. Organisée par l’association Truffe 54 et le Comité des Fêtes, la fête de la truffe prend ses aises cette année sur quatre jours au lieu de deux. Les causes de dépigmentation de la truffe sont nombreuses. « De son côté, M. Aimé Girard dit : « S’il est, chez les planteurs de Pommes de terre, une habitude bien enracinée, c’est celle qui consiste à couper les tubercules de plant en deux ou trois fragments, de manière à obtenir d’un poids donné de semenceaux l’ensemencement le plus étendu possible. Au printemps, on divise une autre fois la terre, et souvent une troisième, en plantant les tubercules. D’autres fois on fait d’abord tous les trous, et on couvre les tubercules avec un coup de herse
Je terminerai cet exposé rapide par quelques conseils sur l'entraînement. Cet accompagnement est spécial aux rôtis de veau. Ce temps est nécessaire pour faire maturer le foie gras et lui faire développer tous ses arômes. Il en est une, écrite par un Allemand, accouru chez nous dès les premiers troubles de la Révolution, dans sa hâte de juger les coups et de respirer l’air enivrant de la liberté. Ils refusèrent et dirent : « Vous savez que nous recevons les commandes en tel manière que par nos serements nous ne les poons délivrer, mès que à ceulz qui les nous baillent. Nous ne saurions vivre sans les arbres. Orthez appartint d'abord aux vicomtes de Dax; elle fut sous la maison de Moncade la capit. ORTHEZ (H. D'APREMONT, vicomte d'), gouverneur de Bayonne sous Charles IX. Beau sel blanc, jambons (dits de Bayonne), plumes d'oie, flanelle ; teintureries, tanneries, mégisserie, etc. Sans doute y en avait-il de plus précoces : « C’est une chose étonnante, dit un auteur de 1695, de voir des personnes assez voluptueuses pour acheter les pois verts 50 écus le litron, » - or, 50 écus correspondent à plus de 500 francs de notre monnaie, - luxe fort rare assurément, même chez les princes ; ce n’est pas pour les « herbes potagères » que l’on faisait des folies : dans la dépense des cuisines du duc de Savoie, en 1700, les légumes ne figurent que pour 10 fr
Dans les derniers mois de sa vie, ma grand’mère et quelques dames de Combray, qui n’avaient jamais voulu faire même allusion devant leur professeur à cette femme, avec laquelle d’ailleurs il n’avait pas officiellement vécu et n’avait eu que peu de relations, songèrent à assurer le sort de la petite fille en se cotisant pour lui faire une rente viagère. Nul n’avait moins d’expérience que lui, - il n’en eut jamais ; - il était timide, naïf, confiant, un peu « gobe-mouches.» Lui aussi, il avait lu Balzac et il y croyait. On a même conseillé de les laisser en terre jusqu’au moment de les consommer ; mais dans nos climats, où règnent souvent des froids rigoureux et des neiges parfois si longues, il est moins aventureux de les arracher ; seulement il faudra le faire aussi tard que possible, excepté quand on craint des froids, des pluies continues, ou qu’on a besoin de rendre la terre libre pour l’ensemencemnt de la récolte qui va suivre. Souvent deux ouvriers sont employés à ce travail : le premier fait un trou, et quand le tubercule y a été placé par un enfant, il le remplit avec la terre qu’il enlève pour en faire un second