La physique et la chimie ont été appelées au secours de l’art alimentaire : les savants les plus distingués n’ont point cru au-dessous d’eux de s’occuper de nos premiers besoins, et ont introduit des perfectionnements depuis le simple pot-au-feu de l’ouvrier jusqu’à ces mets extractifs et transparents qui ne sont servis que dans l’or ou le cristal. « Ainsi, si le dîner est frugal et composé seulement de mets ordinaires, de viandes rôties, grillées ou bouillies, le potage doit être un simple potage bourgeois, et quoique l’alphabet d’une cuisinière, ces sortes de soupes ne sont pas aussi communes qu’on le croît, parce qu’un potage au naturel demande, pour être bien fait, un soin, une patience et une surveillance continus dont peu de gens sont capables. Ces poissons sont différemment interprétés et les auteurs culinaires eux-mêmes, ne semblent pas être bien d’accord quant à leurs compositions. Le procédé de mousse indiqué dans la recette précédente peut être employé dans toutes les mousses de poissons ou de crustacés. Observations. - Il paraît malaisé de faire griller des poissons aussi fragiles que des sardines ouvertes en deux. Le Ministre leur dict à tous deux quelques mots à l’oreille, & puis commanda que chacun dit le pate-nostre, & après se mit à lire dans un livre
Un des trois qui étaient sur le lit s’appuyait au mur, les yeux fermés, et l’on eût dit qu’il dormait. Mais, dit M. Leblanc en regardant Jondrette entre les deux yeux et comme un homme qui se met sur ses gardes, c’est quelque enseigne de cabaret. Pendant que Jondrette parlait, avec une sorte de désordre apparent qui n’ôtait rien à l’expression réfléchie et sagace de sa physionomie, Marius leva les yeux et aperçut au fond de la chambre quelqu’un qu’il n’avait pas encore vu. Aucun n’avait de souliers ; ceux qui n’avaient pas de chaussons étaient pieds nus. Un homme venait d’entrer, si doucement qu’on n’avait pas entendu tourner les gonds de la porte. Quoique cet homme se fût, à la lettre, glissé dans la chambre, il ne put faire que M. Leblanc ne l’aperçût. Au détour d’un sentier, une femme en madras causait avec un homme en blouse, et, dans la grande avenue sous les marronniers, des domestiques en veste de toile promenaient leurs chevaux
Nohant lui était devenu antipathique, son retour, au printemps, l’enivrait encore quelques instants. « Proportionner l’intensité des rayons caloriques, selon la nature de la pièce à rôtir, sa grosseur, ses qualités et son degré de mortification, s’il s’agit de pièces de boucherie. La mer était à deux pas, et on menaçait de le précipiter, s’il ne se retirait pas. C'est quand même pas ma faute si je n'y participe pas, n'enrichissant pas cette émission de ma présence charismatique incroyablement sexy! Nous ne disons pas, avec Brillat-Savarin, que l’on naît rôtisseur ; mais nous pouvons affirmer qu’on ne le devient qu’avec beaucoup d’attention, d’observation et un peu de vocation. Vous le dire, c’est assez prouver que ce qu’on honore en vous c’est quelque chose qui est bien plus rare encore et bien plus noble que le génie. C’est là un de ces mystères dont les économistes détiennent, bien certainement, l’explication ; mais, pour un profane, l’énigme paraît indéchiffrable. Ces fentes sur les côtés du nez sont l'endroit où ils expirent, faisant circuler l'air efficacement par leurs narines. Ainsi traités, ces jus sont plus limpides, plus agréables à l’œil ; mais ils ont perdu une notable partie de leur saveur et l’on ne doit pas oublier qu’un jus de rôti n’est pas un Consommé
La consommation mondiale en 2003-2004 de cacao contenu dans tous les produits de chocolat a été d'environ 0,57 kg/personne ou 1,03 kg/personne, si l'on exclut la Chine, l'Inde et l'Indonésie dont les grandes populations ont une influence disproportionnée sur les statistiques. Son désir sincère serait de contribuer au bonheur et au développement de cette partie de l’humanité dont il est maître. 31 décembre. - Fini l’année avec la mémoire de l’homme que nous avons, qui nous a le mieux aimés : Gavarni, - dont nous relevons les souvenirs sur nos notes. Tandis que Mistral me disait ses vers dans cette belle langue provençale, plus qu’aux trois quarts latine, que les reines ont parlée autrefois et que maintenant nos pâtres seuls comprennent, j’admirais cet homme au dedans de moi, et, songeant à l’état de ruine où il a trouvé sa langue maternelle et ce qu’il en a fait, je me figurais un de ces vieux palais des princes des Baux comme on en voit dans les Alpilles : plus de toits, plus de balustres aux perrons, plus de vitraux aux fenêtres, le trèfle des ogives cassé, le blason des portes mangé de mousse, des poules picorant dans la cour d’honneur, des porcs vautrés sous les fines colonnettes des galeries, l’âne broutant dans la chapelle où l’herbe pousse, des pigeons venant boire aux grands bénitiers remplis d’eau de pluie, et enfin, parmi ces décombres, deux ou trois familles de paysans qui se sont bâti des huttes dans les flancs du vieux palais
Un des trois qui étaient sur le lit s’appuyait au mur, les yeux fermés, et l’on eût dit qu’il dormait. Mais, dit M. Leblanc en regardant Jondrette entre les deux yeux et comme un homme qui se met sur ses gardes, c’est quelque enseigne de cabaret. Pendant que Jondrette parlait, avec une sorte de désordre apparent qui n’ôtait rien à l’expression réfléchie et sagace de sa physionomie, Marius leva les yeux et aperçut au fond de la chambre quelqu’un qu’il n’avait pas encore vu. Aucun n’avait de souliers ; ceux qui n’avaient pas de chaussons étaient pieds nus. Un homme venait d’entrer, si doucement qu’on n’avait pas entendu tourner les gonds de la porte. Quoique cet homme se fût, à la lettre, glissé dans la chambre, il ne put faire que M. Leblanc ne l’aperçût. Au détour d’un sentier, une femme en madras causait avec un homme en blouse, et, dans la grande avenue sous les marronniers, des domestiques en veste de toile promenaient leurs chevaux
Nohant lui était devenu antipathique, son retour, au printemps, l’enivrait encore quelques instants. « Proportionner l’intensité des rayons caloriques, selon la nature de la pièce à rôtir, sa grosseur, ses qualités et son degré de mortification, s’il s’agit de pièces de boucherie. La mer était à deux pas, et on menaçait de le précipiter, s’il ne se retirait pas. C'est quand même pas ma faute si je n'y participe pas, n'enrichissant pas cette émission de ma présence charismatique incroyablement sexy! Nous ne disons pas, avec Brillat-Savarin, que l’on naît rôtisseur ; mais nous pouvons affirmer qu’on ne le devient qu’avec beaucoup d’attention, d’observation et un peu de vocation. Vous le dire, c’est assez prouver que ce qu’on honore en vous c’est quelque chose qui est bien plus rare encore et bien plus noble que le génie. C’est là un de ces mystères dont les économistes détiennent, bien certainement, l’explication ; mais, pour un profane, l’énigme paraît indéchiffrable. Ces fentes sur les côtés du nez sont l'endroit où ils expirent, faisant circuler l'air efficacement par leurs narines. Ainsi traités, ces jus sont plus limpides, plus agréables à l’œil ; mais ils ont perdu une notable partie de leur saveur et l’on ne doit pas oublier qu’un jus de rôti n’est pas un Consommé
La consommation mondiale en 2003-2004 de cacao contenu dans tous les produits de chocolat a été d'environ 0,57 kg/personne ou 1,03 kg/personne, si l'on exclut la Chine, l'Inde et l'Indonésie dont les grandes populations ont une influence disproportionnée sur les statistiques. Son désir sincère serait de contribuer au bonheur et au développement de cette partie de l’humanité dont il est maître. 31 décembre. - Fini l’année avec la mémoire de l’homme que nous avons, qui nous a le mieux aimés : Gavarni, - dont nous relevons les souvenirs sur nos notes. Tandis que Mistral me disait ses vers dans cette belle langue provençale, plus qu’aux trois quarts latine, que les reines ont parlée autrefois et que maintenant nos pâtres seuls comprennent, j’admirais cet homme au dedans de moi, et, songeant à l’état de ruine où il a trouvé sa langue maternelle et ce qu’il en a fait, je me figurais un de ces vieux palais des princes des Baux comme on en voit dans les Alpilles : plus de toits, plus de balustres aux perrons, plus de vitraux aux fenêtres, le trèfle des ogives cassé, le blason des portes mangé de mousse, des poules picorant dans la cour d’honneur, des porcs vautrés sous les fines colonnettes des galeries, l’âne broutant dans la chapelle où l’herbe pousse, des pigeons venant boire aux grands bénitiers remplis d’eau de pluie, et enfin, parmi ces décombres, deux ou trois familles de paysans qui se sont bâti des huttes dans les flancs du vieux palais