Je lis à l’article qui concerne ce tubercule : « On a fabriqué des truffes avec des pommes de terre avariées, pelées et découpées à l’emporte-pièce, qu’on colorait en brun et qu’on roulait dans de la terre truffière venue du Périgord. Chez le delastrea rosea, autre fausse truffe du Poitou, de la Touraine et des Landes, une couche mince de duvet mycélien s’étend sur le corps entier du tubercule ; même circonstance chez une vraie truffe, à laquelle la présence de ce duvet vaut le nom de tuber panniferum (truffe drapée) ; c’étaient là tout autant d’indices invitant à rechercher chez la truffe noire au moins les indices d’un appareil du même genre dont l’existence ne serait que passagère, et qui disparaît normalement de l’être adulte après en avoir assuré la première évolution. Napper de sauce Suprême, additionnée d’un tiers de purée de volaille à la crème. Voici quelques idées pour utiliser la sauce à la truffe noire. Cette lecture pourrait fournir aux négocians des idées nouvelles, et ils ont l’imagination déjà bien assez riche ; à leurs cliens elle risquerait de donner des nausées rétrospectives. Nous ne conseillons la lecture d’un dictionnaire des falsifications à personne, même quand l’ouvrage est aussi savant et aussi intéressant que celui de M. Baudrimont.
Sans parler encore du fait et du vin, nous avons eu l’idée, en parcourant la table du beau livre de M. Baudrimont, de dresser le menu d’un dîner tel qu’on peut le faire à Paris. Ils sont d’un vert admirable. Défiez-vous aussi du vert des épinards et des petits pois. Moyens, ou tout petits fonds d’artichauts, selon l’objet traité, garnis de petites pommes de terre noisette roulées dans de la glace de viande fondue. Les métaux, les étoffes, les cuirs, les vernis, les drogues de parfumerie ou de pharmacie, les savons, les huiles, etc., peuvent en réalité différer étrangement de ce que le nom et l’apparence de l’objet nous font croire. Le nom était engageant. Là encore reparaît le cuivre comestible sous forme d’acétate ou verdet. Dans les amphithéâtres les anatomistes préviennent la corruption des cadavres en leur injectant un mélange de chlorure de zinc et d’acétate d’alumine. Cependant la truite habitait aussi quelques-unes de nos rivières de la plaine, notamment l’Ill, dans laquelle elle se pêche encore aujourd’hui jusqu’au-dessous d’Illhæusern. Découvrez nos suggestions de recette mettant en valeur le sel à la truffe, comme le foie gras saupoudré de sel à la truffe, ou les tagliatelles délicatement assaisonnées pour un plat du quotidien revisité.
D’abord la chimie minérale : la craie, l’argile, le gypse, le silicate de potasse, le sulfate de baryte, servent à maintenir dans le corps gras plus d’eau qu’il n’en absorberait à lui seul. Il faut bien aussi ajouter au beurre des corps gras : le suif de veau, le saindoux, la moelle de bœuf, la graisse d’oie. Il paraît qu’une société vendait à Paris le beurre des Alpes. La société des Amis du Peuple fut fondée en septembre 1830. Ses principaux membres étaient Godefroy Cavaignac, Audry de Puyraveau, Marrast, Raspail, Trélat, Flocon, Blanqui, Delescluze, Lamarque, Cabet. Si l’on sert un poisson, il peut paraître dans un heureux état de conservation, et n’être pas, cependant, très recommandable. » Si maintenant la salade vous agace les gencives et rend l’émail des dents rugueux, ne vous étonnez pas, le vinaigre a été étendu d’eau, et on lui a rendu son acidité avec un peu de vitriol.
Interprètes de l’Ancien et du Nouveau Testament, apologistes, controversistes, elle parcourut des livres sans nombre, jusqu’aux plus secs, aux plus ardus, aux plus abstraits de la théologie, emplissant des extraits, des volumes de cahiers, tourmentée par la perplexité de sa destinée éternelle, qui rejetait toujours son angoisse à la peine de nouvelles et plus studieuses recherches, où chaque jour pourtant elle s’approchait un peu plus de cette certitude qu’elle appelait, qu’elle implorait, qu’elle faisait naître, pour ainsi dire, de l’ardeur de son désir et de la secrète complaisance de ses efforts. Autrefois une laitière installée au coin d’une rue puisait à la dérobée un peu de l’eau du ruisseau et la versait dans ses bottes de fer-blanc. On obtient ainsi une farine en gros grumeaux, quelques-uns rougeâtres, et cette farine conserve de très notables quantités de cuivre. C’est encore au cuivre qu’ils doivent cette belle coloration : l’épicier les a fait confire dans des bassines de cuivre rouge non étamé, et il s’est fait de l’acétate de ce métal ; c’est ce qu’on appelle le verdet. On prend de la fécule de pommes de terres imbibée d’eau et on la projette sur des plaques de cuivre chauffées à 100 degrés.